La diffusion de l'alerte en enlèvement ou d'une alerte disparition, en l'absence des quartes critères cumulatifs de déclenchement, aurait entrainé une banalisation de l'alerte rendue, de ce fait, moins efficace. Rappelons que jusqu'à présent toute les alertes déclarées ont permis de retrouver l'enfant. L'alerte enlèvement doit donc rester exceptionnelle.
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L'Alerte Enlèvement permet de diffuser le plus rapidement possible des informations précises relatives à l’enlèvement d’un enfant afin de provoquer des témoignages susceptibles de favoriser sa libération.
Ce dispositif s’inspire du système Amber Alert mis en place aux Etats-Unis en 1996 et au Québec en 2003. En France, le plan Alerte Enlèvement, créé le 28 février 2006, implique une quarantaine de partenaires dont le CFPE-Enfants Disparus.
Le déclenchement du plan est décidé par le Procureur de la République compétent après consultation du Procureur Général et du Ministère de la Justice. Le Procureur de la République élabore le message d’alerte en collaboration avec le service d'enquête.
*Cette notion d'enlèvement concerne aussi la soustraction d'un mineur par un ascendant au sens de l'article 227-7 du code pénal ou même de la soustraction d'un mineur sans fraude ni violence au sens de l'article 227-8 du code pénal.
Sauf exceptions, les parents doivent donner leur accord pour le déclenchement du plan.
Seul l’intérêt de l’enfant dicte la décision de déclencher cette alerte. Ainsi, même si tous les critères sont réunis, l’alerte pourra ne pas être déclenchée si elle risque de créer un danger supplémentaire pour l’enfant ou de compromettre l'enquête en cours.
L’alerte dure 3 heures puis s’arrête même si le mineur et/ou le suspect n’ont pas été retrouvés. Elle peut être renouvelée à la demande expresse du Procureur de la République compétent.
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Les modalités de fonctionnement proposées par le ministère de la Justice ont été prises en compte par Facebook. Le dispositif technique mis en place garantit le droit à l'oubli des victimes. Après la fin de l'alerte, les photos et noms des enfants enlevés seront automatiquement retirés. Facebook s'est également engagé à fermer les fausses pages qui sont créées sur le réseau, ce qui doit permettre un contrôle absolu du dispositif.
Pour devenir relais de l'alerte sur Facebook :
facebook.com/alerte.enlevement