Le 25 juin 2018, un colloque sur « L’enfant au cœur des déplacements illicites internationaux : droit et pratiques » a eu lieu à la Grande Chambre de la Cour de Cassation. Le 116 000 CFPE-Enfants Disparus est intervenu avec d'autres acteurs pour éclaircir le sujet et favoriser les échanges de pratiques : le bureau du droit de l’union, le bureau du droit international privé, le Ministère de la Justice, le bureau de la protection des mineurs et de la famille, le Ministère des Affaires Etrangères ainsi que des procureurs, magistrat de liaison et des avocats spécialisés étaient présents.
A travers l'expérience du CFPE Enfants Disparus et du numéro 116 000, 1124 dossiers de déplacements illicites d'enfants suivis depuis 2009, Alla DYUKA, juriste de l’association, a évoqué des problématiques majeures. Avant tout, un grand manque de formation pour les professionnels (avocats, magistrats, Procureurs) qui prendrait en compte la pluridisciplinarité juridique (droit international, droit comparé, droit pénal, droit des étrangers), mais aussi la difficulté des parents à faire face aux dépenses afin de faire valoir leurs droits et l'impossibilité de trouver un avocat spécialisé qui accepte un dossier avec l'aide juridictionnelle.